Ces 3 danses sont beaucoup pratiquées à Cuba et dans les soirées dansantes cubaines dans le monde. 

Rumba : les musiques de rumba sont à base de percussions. La rumba est d'origine africaine (Afrique centrale essentiellement) et a été amenée par les esclaves. Elle se décline en trois genres : yambù (danse lente symbolisant une jeune fille qui séduit un vieillard), guacancó (symbolisant un homme qui essaie de passer à l'acte avec une femme allumeuse) et la columbia (danse en solo basée sur des jeux de pieds). On peut dire que la rumba est la mère de la salsa, ce sont un rythme et des mouvements qui sont les fondations de la salsa cubaine.

Son cubano : à l'origine, la musique de son est jouée avec une guitare (appelée "tres"), une basse ou une contrebasse et un bongo (percussion). Au départ, c'est une danse élégante pratiquée dans les salons huppés de Cuba. Le danseur et la danseuse restent souvent en contact, en position fermée. On peut dire que le son est le père de la salsa cubaine puisque beaucoup de figures et de pas de salsa sont issus du son.

Reggaetón : le reggaetón, qui n'est pas d'origine cubaine et qui est beaucoup plus récent que le son et la rumba, est très prisé par les Cubains. Ils l'ont "cubanisé" en y ajoutant des instruments de percussion : le reggaetón est devenu "le cubatón". La danse, très sensuelle, peut se danser seule ou à deux. Elle est essentiellement basée sur des mouvements de corps (ondulations, déhanchements) et alterne passages sexy et passages très dynamiques. Beaucoup de mouvements de corps issus du reggaeton sont intégrés à la salsa. Cette danse est très populaire à Cuba.

Mambo : le mambo est au départ une danse de cabaret, dansée en ligne, ou en couple en face-à-face. Cette danse étant destinée au départ à la scène, certaines figures sont "spectaculaires", à base de sauts et de déplacements. Le mambo s'est exporté dans le monde entier.

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Cha-cha-cha : dans les années 50, cette danse de bal eut un succès phénoménal. Plus dynamique que le "danzón" de l'époque, le cha-cha-cha se pratique toujours, en ligne ou en couple. Le nom de cette danse reflète le bruit des pas des danseurs sur certains temps. On ne sait pas très bien si ce sont les musiciens qui ont adapté la musique à la façon de danser des danseurs, ou si ce sont les danseurs qui ont essayé de s'adapter à la musique en faisant des pas précipités... Le cha-cha-cha a supplanté le mambo, car plus accessible à tous.

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A noter : le son cubano fait partie des danses de bal.

Les danses afrocubaines comportent plusieurs familles : danses profanes, danses guerrières et danses religieuses (de la religion pratiquée par le peuple africain Yoruba). Ce sont certainement les danses les plus difficiles à apprendre : rythme complexe à base de percussions, mouvement de corps subtils et faisant appel à la technique des isolations, nécessité d'interprétation théâtrale. Néanmoins, il est utile d'en connaître les bases car la tendance actuelle de la salsa est d'intégrer de plus en plus de passages afrocubains, aussi bien dans la musique que dans la danse.

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A noter : la rumba fait partie des danses afrocubaines.

Conga : la musique est à base de percussions et de flûte vietnamienne (cornetta). Cette danse en ligne est pratiquée en ouverture ou fin de carnaval, en début ou fin de concert, ou enfin en soirée pour donner de l'ambiance. C'est une danse facile et accessible à tous, qui s'apprend très vite. Un meneur exécute des pas et le public suit.

Mozambique : créée dans les années 50 où tout ce qui était afro était à la mode, cette danse se pratique également lors des carnavals. Cette danse n'a pas grand chose à voir avec le pays africain du Mozambique, c'est le créateur du rythme (Pello El Afrokan) qui a voulu rendre hommage au pays en choisissant ce nom.

Pilón : cette danse de carnaval, comme son nom l'indique, symbolise le pilonnage du café. Elle est basée sur des déplacements et un mouvement de bras typique du pilonnage.